Les drones actuels utilisent généralement 2 procédés pour leur sustentation. La voilure fixe (type avion), ou la voiture tournante (type hélicoptère). A la DARPA, département de la défense américaine dédié à la recherche et développement, on développe un procédé plus proche de celui utilisé dans la nature : les ailes qui battent comme celles d’un insecte (ou d’un colibri).
Ce prototype est le premier du genre, capable de voler avec sa propre batterie. On voit sur la vidéo qu’il est capable de faire du sur-place comme un colibri, ou d’avancer dans n’importe quelle direction de l’espace. Seul problème : pour le moment sa batterie ne peut tenir que... 20 secondes !
La DARPA a lancé ce programme, en expliquant qu’ils voulaient développer un drone de seulement 10 grammes et 7,5cm d’envergure, afin de pouvoir explorer des souterrains, ou autres caches, tout en transmettant des données ou des images. Et il doit aussi être capable de voler à 10 m/s, et de résister à des rafales de vent de 2,5 m/s.
On en est encore loin, mais on rigolera moins quand un de ces drones-colibris pourra se faufiler silencieusement par une bouche d’aération, armé d’un gaz neuro-toxique ou d’une fléchette empoisonnée...