Lorsqu’on conçoit un mini-robot volant, il y a 2 solutions : soit battre des ailes comme les insectes, soit utiliser une voilure tournante, type hélicoptère. On pensait jusque-là que le battement d’ailes était plus efficace pour un robot-mouche, qu’un rotor.
Mais les scienfitiques ont conçu un "robot" simplifié qui bat des ailes, et l’ont placé dans un bain d’huile pour mesurer l’énergie dépensée. L’ingénieur David Lentink à l’université de Wageningen (Pays-Bas), et le biologiste Michael Dickinson au California Institute de Caltech (Etats-Unis) se sont alors aperçus que la solution du rotor générait autant de portance que le battement d’ailes, tout en dépensant 50% d’énergie en moins ! Si la nature n’a pas utilisé cette solution, c’est probablement qu’elle était trop difficile à mettre en place pour un organisme vivant.
Les mini-robots volants peuvent avoir de nombreuses utilités : missions de surveillance, recherche de rescapés dans des bâtiments effondrés, détection de mines...