Le fauteuil est conçu d’une façon très originale, et s’éloigne des traditionnels fauteuils roulants électriques. L’utilisateur s’assied sur le siège, plaque son buste sur le panneau, et peut diriger le véhicule par une petite manette. Le siège peut ensuite monter ou descendre en fonction des besoins, facilitant grandement le passage sur des toilettes, sur une chaise ou un lit. Ainsi, la personne handicapée peut se débrouiller pratiquement seule, ou du moins le travail des personnels soignants est bien facilité.
Nommé le Rodem, la machine a vocation à redonner un peu de mobilité à leur utilisateur. "Quelque effort de design que l’on fasse sur un traditionnel fauteuil roulant, il garde l’image d’un outil pour une personne dégradée", déplose M. Takasugi, spécialiste de rééducation au CHU de Kyushu. Cet outil, bien plus moderne, donne une meilleure image.
La commercialisation est prévue dans environ 1 an. Des versions plus sophistiquées seront probablement dotées de systèmes permettant de surveiller l’état de santé de leur utilisateur, de commandes vocales, de fonctions de géolocalisation. Il est aussi prévu d’implémenter d’autres fonctions pour rendre le véhicule semi-autonome, capable par exemple s’éviter des obstacles ou de se rendre automatiquement à un endroit défini avec un minimum d’intervention de l’utilisateur.